Calomel ou chlorure mercureux | |
Propriétés chimiques | |
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Classe chimique | Halogénures simples |
Formule chimique | Hg2Cl2 |
Solubilité dans l'eau | quasi-nulle (2,2.10-3g.kg-1 à 20°C) |
Enthalpie de formation | ΔfH°solide = -265 kJ/mol |
Entropie | S°solide = 192.52 J.mol-1.K-1 |
Propriétés physiques | |
Dureté (Mohs) | 1,5-2 |
Couleur | Incolore; blanc; gris; jaune; brun |
Éclat | adamantin |
Masse moléculaire | 472,086 u |
Indice de réfraction | 1,97 - 2,65 |
Cristallographie | |
Système cristallin | Quadratique |
Classe cristalline | 4/m 2/m 2/m Holoédrie tétragonale |
Réseau de Bravais | Centré I |
Le calomel ou chlorure mercureux est un minéral plutôt rare de formule Hg2Cl2. On le trouve généralement en association avec le cinabre. Il a été décrit pour la première fois en 1612 par De Mayenne en Allemagne.
Son nom vient du grec καλ?ς (kalos) signifiant " beau ", et μ?λας (melas) signifiant " noir "[1]. Cette étymologie peut paraître étonnante pour un composé de couleur blanche, mais elle s'explique probablement par une référence à sa réaction caractéristique de dismutation avec l'ammoniac, qui, du fait de la formation de mercure sous forme métallique, donne une coloration noire :