Citroën GS et GSA - Définition

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Citroën GS/GSA
Constructeur : Citroën
Dates de production 1970-1981 / 1979-1986
Production totale 1896742 / 576757 exemplaires
Modèle précédent aucun
Modèle suivant Citroën BX
Classe Familiale
Moteur(s) 1015 à 1299 cm³
Transmission traction avant
Carrosserie(s) Berline - GSA avec hayon, break
Longueur 4200 mm
Largeur 1600 mm
Hauteur 1350 mm
Poids 900 à 950 kg
Plate-forme commune -

Généralités sur les GS/GSA

La Citroën GS / GSA : voiture populaire, confortable et très agile fabriquée par Citroën. 2,5 millions furent produits de 1970 à 1986.

Il s'agit d'une berline bicorps (compartiment moteur + habitacle à trois glaces latérales) de moyenne gamme à tendance familiale, avec des lignes fluides et aérodynamique. C'est une traction avant avec un moteur 4 cylindres à plat refroidi par air (appelé flat four ou boxer), ayant des racines chez Panhard puisqu'on pourrait la taxer de remplaçante de la Panhard 24 "berline" au regard de sa motorisation, de la modernité de son dessin aérodynamique ou encore de son placement en gamme. Elle est dotée d'une centrale hydraulique agissant sur les quatre freins à disque, et la suspension hydropneumatique est dérivée de la Citroën DS. Le train avant est à parallélogramme déformable transversal, le train arrière est à bras tirés. Ces solutions technologiques combinées confèrent à la voiture une supériorité en tenue de route et en confort, sauf lorsque les suspensions viennent en butée. Ce coup de raquette intervient par exemple lors de passage à très vive allure de dos d'âne, la voiture étant légère. Les freins avant sont accolés à la boîte de vitesses, allégeant d’autant les roues d’un poids non suspendu.

Côté moteurs il y a eu plusieurs cylindrées : de 1015, 1129, 1220, 1299 cm³, produisant de 55 à 65 ch DIN, auxquels s'ajoute un Moteur Wankel rotatif (birotor) de 497,5 cm3 x 2 = 995 cm3, soit l'équivalent de 1990 cm3 et 107 ch DIN .

À partir de 1972 un 'break' fut introduit ainsi que des versions entreprises.

Les véhicules produits entre 1970 et 1978 sont des GS ; après diverses modifications (en particulier l'apparition du hayon et des pare-chocs plastiques…), ceux de 1979 à 1986 sont des GSA. Parmi les particularités, on peut noter un tableau de bord composé d'une loupe devant un tambour rotatif jouant le rôle de tachymètre (pour indiquer la vitesse).

La GS a été élue Voiture européenne de l'année en 1971. Son succès fut entravé d'abord par un moteur jugé d'une cylindrée insuffisante et ensuite par un manque de soutien lombaire des sièges puis par une finition médiocre (ainsi que la rouille) et la difficulté de certaines opérations d'entretien comme de changer les bougies. La BX lui succède dès 1982, et la GSA cède définitivement sa place en 1986.

Conduire la GSA

La GSA demande un petit effort d’adaptation car il y a de nombreux facteurs inhabituels. La direction n'est pas assistée, mais, néanmoins, légère et précise dès que la voiture est en mouvement et avec un rayon de braquage digne d'un taxi londonien. La pédale de frein a une course très courte, ce qui, allié à une grande efficacité des quatre disques, permet des freinages courts.
Les pneus sont étroits, ce qui améliore d’autant la conduite sur neige, par exemple.

La cabine occupe une très grande partie de l'espace. La radio est entre les sièges, car le frein de stationnement est placé sur le tableau de bord. Le volant est monobranche. Sur la GSA, les satellites sont pratiques, mais le clignotant ne revient pas automatiquement au neutre. Au-dessus du tambour du tachymètre, un diagramme de la voiture montre où il y a un problème.

Le moteur démarre avec un bruit rauque, puis se fait entendre comme s’il s’agissait d’une turbine. Lorsqu’il fait froid il faut installer une plaque en plastique sur la grille avant (l'écran de calandre). La roue de secours est sur le moteur.

Le comportement de tapis volant et le moteur d'une grande efficacité font merveille quelles que soient la route et les conditions météorologiques.

La GS Birotor

Le birotor de la GS. Notez la petite taille du bloc.
Le birotor de la GS. Notez la petite taille du bloc.

La GS fut une des rares voitures à être équipées d'un moteur à piston rotatif. Sa version Birotor (pour 2 rotors, 107ch DIN, 175 km/h, successeur de la Citroën M35), fut produite très peu de temps : sa fiabilité et surtout l'énorme consommation (entre 12 et 20 litres au 100) à l'époque du choc pétrolier ont stoppé sa commercialisation un an après sa sortie en 1974.

Pour ne plus en assurer la maintenance, Citroën proposa de racheter les GS Birotor à leur propriétaire pour les détruire ! Cependant beaucoup de propriétaires refusèrent cette offre...

Peinture 2 tons, ailes renflées distinguent la GS Birotor des autres GS.
Le moteur rotatif était produit par Comotor 624, filiale de Citroën et NSU (qui en dotera sa R0 80 dans une version 626). (Ce même moteur trouvera place sur la moto 1000 Van Veen.)

L'absence de pièces en mouvement alternatif permet à ce moteur de tourner très vite, à tel point qu'une alerte sonore alertait le conducteur d'un surrégime.

Ce moteur ne se vidange pas, il est lubrifié à travers le carburateur.
Il est doté d'une pompe à air pour achever la combustion des gaz dans le pot d'échappement (système dit de post-combustion actif en 2e).

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