Berliet - Définition

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Logo Berliet
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Berliet était un constructeur automobile français, fondé par Marius Berliet.

C'était à l'origine un constructeur spécialisé dans l'automobile, et plus particulièrement l'automobile de luxe, mais c'est surtout son activité poids lourds qui est connue.

Les origines de la Marque

Marius Berliet (né en 1866, décédé en 1948), débute son expérience automobile en 1894 par la construction de voitures monocylindres, suivies en 1900 par des modèles bi-cylindres.

En 1902, il reprend l'activité du constructeur lyonnais Audibert et Lavirotte et commence la construction de modèles quatre-cylindres dotés de radiateurs en nid d'abeille et basés sur des cadres en acier en remplacement du traditionnel bois.

En 1906, Berliet vend la licence de construction de ses modèles à la société American Locomotive Company.

Avant la Première Guerre mondiale, la marque offre une gamme de modèles de 8 ch à 60 ch : la plupart sont équipés de moteurs quatre-cylindres (2412 cm³ et 4398 cm³) mais une version six-cylindres de 9500 cm³ est également proposée.

De 1910 à 1912, un modèle 12 ch de 1539 cm³ est produit ; à partir de 1912, les versions six-cylindres ne sont plus proposées que sur commande individuelle. Aussi en 1912, une voiture Berliet gagne le rallye de Monte-Carlo. En 1913, la production monte à 3500 véhicules à l'usine de Monplaisir

Une voiture Berliet
Une voiture Berliet

Pendant la Première Guerre Mondiale, Berliet, comme Renault ou Latil, produit des camions pour l'Armée Française: en 1916, 40 camions sortent quotidiennement des usines Berliet, avec une charge utile de 4 et 5 tonnes. En tout c'est 2500 camion CBA qui ont servi au front. Berliet fabrique aussi des obus, et à un effectif de 3150 personnes.

Après la guerre, Berliet ouvre une usine à Vénissieux, et des modèles de 12 CV (2613 cm³), de 15 CV (3308 cm³) et de 22 CV (4398 cm³) sont produits. En 1921, Berliet connus des difficultés financières et fut placé temporairement sous administration judiciaire. Une nouvelle 7 CV (1159 cm³) apparaît en 1924. De nouveaux six-cylindres suivent en 1927.

À partir de 1933, des moteurs 4 cylindres (1600 et 2000 cm³) sont seulement produits.

La dernière voiture particulière produite par Berliet est le modèle Dauphine fabriquée à partir de 1936 et motorisée par un 2 litres. La production de véhicules de tourisme cesse en 1939. En 1949, le fils de Marius Berliet, Paul Berliet (né en 1918) devint PDG.

La période Poids Lourds

En 1906, Berliet introduit un camion à cabine avancée, avec un moteur à essence de 4 cylindres, une transmission par chaîne et d'une charge utile de 2 tonnes. En 1908, la gamme de camions était de 1.5 à 5 tonnes de charge utile. En 1914, la firme ajoute un camion à cabine avancée d'une charge utile de 6 tonnes.

En 1930, un moteur diesel expérimental fut essayé sur le modèle CBA. En 1933, un nouveau modèle le CD2, avec un moteur diesel et équipé d'une transmission classique fut introduit. En 1939, la gamme des camions lourds avait une charge utile de 12 à 15 tonnes.

Après la Seconde Guerre mondiale, il ne subsiste que son activité poids lourds, qui connaît un succès certain et fait de ce constructeur le numéro 1 français du secteur, notamment avec ses légendaires modèles " long nez " GLR, GBH ou TLM et GBC présents sur tous les chantiers ou routes de France ou partant à la conquête des pistes d'Afrique française. C'est aussi de nombreux camions de pompiers qui sortaient des usines Berliet ou co-produits avec Camiva et qui restaient de nombreuses années en service dans les casernes (série K et surtout le modèle GAK). C'est encore des autobus gravés dans la mémoire des nombreux passsagers écoliers de l'époque.

À voir : le film "100 000 dollars au soleil" avec Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo et Bernard Blier.

En 1950, Berliet inaugure la série GLR, un camion à capot, avec un moteur diesel de 5 cylindres, de 7.9 litres, de 125 chevaux, une transmission à 5 rapports, de freins à air, pour divers configurations avec une benne, une citerne, ou un fourgon, et de 15.5 tonnes de PTAC.

En 1951, la firme offrit le GLB5, un camion à cabine avancée, avec un moteur diesel Ricardo Comet de 4 cylindres, de 5 litres, de 75 et 80 chevaux, une transmission manuelle à 4 rapports, de freins à air, des empattements de 2.70 à 3.65 mètres et de 9.8 et 10.5 tonnes de PTAC. Et aussi la série GLC, avec deux choix de moteurs diesel, un de 4 cylindres, de 6.32 litres, de 100 à 120 chevaux, et un de 5 cylindres, de 7.9 litres, de 125 chevaux, une transmission manuelle FBV à 5 rapports, de freins à air, de 11.5, 12.5, et 14.5 tonnes de PTAC. Aussi pour l'exportation en Afrique, cette série reçoit un équipement spécifique nommé Tropic avec: un toit blanc, un pare-soleil, et un pare-brise ouvrant.

En 1953, Berliet développe un nouveau moteur diesel nommé MDZ, de 6 cylindres, de 9.5 litres, et de 150 à 180 chevaux. Monté sur le camion à capot TLR10, avec deux choix de transmissions de 5 et 8 vitesses, de freins à air, et une couchette en option. En porteur de 18 tonnes de PTAC, et en tracteur routier de 26 à 32 tonnes de PTRA, et produit de 1953 à 1958. Et aussi la série GLM10, avec le moteur diesel MDZ, une transmission à 10 rapports, et de 19 tonnes de PTAC, et produit jusqu'en 1972.

En 1956, la firme produisit la gamme GBO, avec un moteur diesel MDO, de 15 litres, de 200 à 320 chevaux, et deux transmissions disponibles, la FBOTP à 5 rapports et une de 20 vitesses, de freins à air, en configuration de 6x4 et 6x6. Pour l'utilisation de construction de barrages d'autoroutes, d'installations portuaires et pétrolières. En porteur de 45 tonnes de PTAC, et en tracteur semi-remorque de 60 tonnes de PTRA.

La gamme de camions spécialisés, les T100

En 1957, Berliet introduit les modèles de camions spécialisés de " chantiers sahariens " les T100, construit à quatre exemplaires, qui devient les plus grands camions du monde de l'époque. Avec une cabine équipe de 4 places, un moteur diesel Cummins VT12 et deux turbocompresseurs, de 29,61 litres, de 600 et 700 chevaux, une direction assistée par un petit moteur de voiture Panhard (pour faciliter le remorquage lorsque le moteur principal n'est pas en fonction), une suspension par ressorts à lames avec amortisseurs hydrauliques Messier, une transmission Clark semi-automatique à 4 rapports avants et 4 arrières, équipé de pneus Goodyear 37.5x33R de 1 mètre par 2.40 mètres, de freins à disques Messier de type aviation, un système de blocage du différentiel interpont, deux réservoirs de carburant de 950 litres chacun, en configuration de 6x4 et 6x6, avec les dimensions de 15.30 mètres de longueur, 4,98 mètres de largeur, et 4,43 mètres de haut, et un rayon de braquage de 13,20 mètres, et une vitesse maximale de 34 kilomètres/heures, Pour l'exploitation du pétrole au Sahara, en porteur de 103 tonnes de PTAC.

En 1959, le numéro 3, est produit en dumper, de 155 tonnes de PTAC avec une benne Marrel, pour une mine à ciel ouvert d'uranium à Bessines, en Haute-Vienne. Et le Berliet T100 N4 Tulsa est produit avec une cabine avancée d'un équipage de 5 places et une couchette intégrée, d'une largeur de 4,80 mètres, avec six essuie-glaces sur un pare-brise en 3 parties, une transmission à 8 rapports avants et 8 arrières, équipé d'un treuil Garwood derrière la cabine, avec les dimensions de 12.662 mètres de long, de 3,98 mètres de haut, un empattement de 5,05 mètres, en configuration de 6x6, en porteur de 102 tonnes de PTAC et une possibilité d'une version de tracteur de 190 tonnes de PTRA. Si au début, ce camion était équipé du même moteur que les autres T100, l'entreprise essaya un moteur d'hélicoptère de Turboméca, de 1000 chevaux à 2400 tours/minutes, mais la consommation de ce moteur était très excessive et le projet fut abandonné. Et seul le T100 no 2, existe encore aujourd'hui, il appartient à la fondation de l'automobile Marius Berliet.

De 1958 à 1966

En 1958, l'entreprise inaugure la gamme GAK, un camion à cabine avancée, avec un moteur diesel Perkins, de 6 cylindres, de 4.73 litres, de 89 chevaux, une transmission manuelle à 5 rapports, de freins à air, en porteur de 8.5 tonnes de PTAC. Ensuite Berliet ouvre deux usines, une au Maroc, et un an plus tard, une en Algérie. Aussi en 1959, la firme inaugure une nouvelle cabine pour sa gamme de camion à capot et à cabine avancée et nommé Relaxe.

En 1960, Berliet ouvre des usines en Espagne et au Portugal.

En 1961, Berliet introduit trois gammes de véhicules, le T25 un camion à benne, pour les mines à ciel ouvert, avec un moteur diesel muni d'un turbocompresseur, de 6 cylindres, de 14,78 litres, de 320 chevaux, une transmission à 10 rapports, de freins à disques, et en option un système de blocage du différentiel, en configuration de 4x2, et 25 de charge utile et de 47,5 tonnes de PTAC. Et la série GRK10, avec la cabine Relaxe munie d'une couchette, un moteur diesel de 6 cylindres, de 9,5 litres, de 180 chevaux, une transmission manuelle à 6 rapports, une suspension à ressorts multilames avec barres stabilisatrices, de freins à air, avec des phares intégrés dans le pare-chocs, en configuration de 4x2 et 6x2, en porteur de 19 tonnes de PTAC, et en tracteur de 35 tonnes de PTRA. Et la série GCK, avec un moteur diesel Magic à injection directe, d'origine MAN AG, de 5 cylindres, de 7,917 litres, de 150 et 162 chevaux à 2150 tours/minutes, et deux choix de transmissions de 5 et 13 rapports, de freins à air, en porteur de 16 tonnes de PTAC et en tracteur de 25 tonnes de PTRA.

En 1964, l'entreprise inaugure le T45, un camion à benne pour les mines, avec deux choix de moteurs diesel américains, un GM, de 16 cylindres, 2 temps, de 18,5 litres, de 635 chevaux, et un Cummins type VT1710C, de 12 cylindres, 4 temps, de 28 litres, de 640 chevaux, une transmission Allison semi-automatique à 6 rapports, de freins à air, en configuration de 4x2, et d'une charge utile de 45 tonnes et 84,5 tonnes de PTAC. C'est 107 camions T45, qui ont été construits et vendus, pour la France, le Congo, le Zambie et la Corée du Nord. Toutefois ce dernier pays refusa les moteurs et transmission américains, Berliet modifia donc ces composantes pour répondre aux exigences des Coréens. Aussi la firme ouvre une usine à Bourg-en-Bresse.

Ensuite Berliet développe un prototype expérimental le TX40, un dumper articulé, équipé d'un diabolo central qui peut pivoter de 180° degré autour du pivot de liaison et s'incline sur les côtés de 15° degré, avec une suspension hydropneumatique indépendante, un moteur diesel Cummins, monté transversalement à l'avant des roues, de 8 cylindres, de 15,568 litres, de 430 chevaux à 2500 tours/minutes avec un turbocompresseur, une transmission automatiques, de freins hydrauliques, et en configuration de 4x4. Le moteur diesel actionne une génératrice, de Asea Brown Boveri (ABB), d'une puissance de 220 kilowatts, de 350 ampères, et de 625 volts, pour alimenter quatre moteurs roues électriques, le camion à une vitesse de pointe de 70 kilomètres/heure, gravite des pentes de 45° degré, et 40 tonnes de charge utile, pour un PTAC de 84 tonnes. Malgré ces qualités et son Prix de l'Art et de l'Industrie Automobile Française, remporté au Salon de Paris, ce véhicule ne rentra jamais en production.

En 1965, Berliet produisit le camion à capot Stradair, avec un moteur diesel de 4 cylindres, de 5,88 litres, de 120 chevaux à 2600 tours/minutes, une transmission manuelle à 5 rapports, une suspension pneumatique à hauteur variable, de freins à air, un radiateur encastré, et d'une traction avant en option, en porteur de 8,85 tonnes de PTAC. Ensuite la firme ouvre une usine en Chine.

En 1966, l'entreprise introduit un camion à capot, le L62, pour les chantiers légers, avec un moteur diesel, de 6,3 litres, de 4 cylindres, de 120 chevaux, une transmission à 5 rapports, de freins à air, avec un équipement pour les pays chauds spécifique, un filtre à air renforcé et placé en hauteur, un radiateur surdimensionné, et en porteur de 13 tonnes de PTAC.

Citroën achète Berliet

En 1967, la firme inaugure le GR10, avec un moteur diesel à injection directe, de 6 cylindres, de 9,5 litres, de 155 chevaux, une transmission manuelle à 12 rapports, de freins à air, en porteur de 19 tonnes de PTAC. Aussi Berliet passe des accords commerciaux avec Citroën (alors propriété de Michelin) avant de se faire racheter par ce dernier et former la division " Camions " de ce constructeur.

En 1969, Berliet produits deux modèles, le T60, avec deux choix de moteurs diesel, le MS1240, de 12 cylindres, de 29,6 litres, de 500 chevaux, et le Cummins VT1710C, de 12 cylindres, de 21 litres, de 635 chevaux, une transmission Allison semi-automatique à 6 rapports, de freins à air, en configuration de 4x2, et de 60 tonnes de charge utile et 102,5 tonnes de PTAC. L'URSS commanda 81 de ces camions à bennes pour l'exploitation des mines de cuivre, de fer, et de cobalt, dans la région de Gaï au sud de l'Oural. Et le GR250, avec un moteur diesel à injection directe MD63540, de 6 cylindres, de 12 litres, de 250 chevaux, une transmission manuelle à 12 rapports, de freins à air, en porteur de 19 tonnes de PTAC, et en tracteur de 35 tonnes de PTRA.

En 1970, Berliet présenta le GX0, au Salon De Paris, équipé d'un moteur diesel GM, de 16 cylindres, de 18.588 litres, de 530 chevaux à 2100 tours/minutes, une transmission semi-automatique à 5 rapports, avec un système de blocage du différentiel interpont et sur toutes les roues, de freins à air, de pneus Michelin à basse pression sans chambre à air, en configuration de 6x6, en porteur de 75 tonnes de PTAC, et en tracteur de 120 à 280 tonnes de PTRA, et uniquement un modèle fut construit. Ensuite c'est 4 usines qui furent ouvetres à Saint-Priest, à Andrézieux-Bouthéon, et un an plus tard à Chambéry et à l'Arbresle.

En 1972, Berliet produisit deux modèles de camions le TR280, avec la cabine avancée KB2400, un moteur diesel MDS d'injection directe avec un turbocompresseur, de 6 cylindres, de 12 litres, de 266 chevaux à 1800 tours/minutes, une transmission à 8 rapports, de freins à air, avec une ou deux couchettes et d'un 3ième siège central en option, en porteur de 19 tonnes de PTAC, et en tracteur de 35 à 38 tonnes de PTRA. Et le TR320, avec la cabine KB2400, un moteur diesel de 8 cylindres, de 15 litres, de 310 chevaux à 2300 tours/minutes, une transmission à 8 rapports, de freins à air, en configuration de 6x4, en porteur de 22,5 tonnes de PTAC et en tracteur de 38 tonnes de PTRA, et jusqu'à 120 tonnes pour le transport exceptionnel. Aussi Berliet ouvre une usine en Pologne.

La vente à Renault

En 1974, Berliet inaugure la série KB, avec le 880KB, un camion porteur à cabine avancée de type 2200 de 3 places, pour des livraisons locaux, avec un moteur diesel MD642030B, de 4 cylindres, de 5,88 litres, de 135 chevaux, une transmission BXSL à 5 rapports, de freins à air, et en option un système de blocage du différentiel est disponible, et 13 tonnes de PTAC. Et le 950KB, en configuration de 4x2, et en option une couchette, un système de blocage du différentiel, en porteur de 13,6 tonnes de PTAC, et en tracteur de 21 tonnes de PTRA. Et par la suite, l'entreprise Automobile Peugeot ayant racheté Citroën, La Régie Renault demande en compensation à reprendre Berliet pour le fusionner avec Saviem et former ainsi le principal constructeur français de poids-lourds (l'autre étant Unic). Berliet compta alors un effectif de 24000 employés.

En 1977, Berliet présenta le camion TR350, avec un moteur diesel MIVS083530, équipé d'un turbocompresseur, en configuration de V8, de 14,96 litres, de 356 chevaux à 2000 tours/minutes, une transmission Fuller RTO12513 à 13 rapports, de freins à air, un système de blocage du différentiel interpont et à toutes les roues, en configuration de 6x4, en porteur de 26 tonnes de PTAC, et en tracteur de 38 tonnes de PTRA, et jusqu'à 180 tonnes pour le transport exceptionnel. Berliet développa un tracteur haut de gamme à partir de ce modèle et le nomma Centaure. Mais ce véhicule luxueux n'eu pas de suite chez Renault, puisque uniquement le modèle de base fut conservé et renommé R360.

En 1978, Berliet introduit trois modèles, le CBH280, un camion à capot pour le chantier, avec un moteur diesel, de 6 cylindres suralimenté, de 12 litres, de 260 et 283 chevaux, une transmission de 8 rapports, et en option une boîte à 18 vitesses, de freins à air, en configuration de 6x4 et 6x6, et 34 tonnes de charge de PTAC, mais limité à 26 tonnes sur la route. Et le GRH235, avec une cabine Saviem à 3 places, et en option une couchette est disponible, un moteur diesel MIDS062030 avec un turbocompresseur, de 6 cylindres, de 8,82 litres, de 228 chevaux à 2400 tours/minutes, une transmission BM8 à 8 rapports, de freins à air, en configuration de 6x4, en porteur de 26 et 30 tonnes de PTAC. Et le GLR230, avec la cabine M4, un moteur diesel de 6 cylindres, et de 192 et 216 chevaux, deux choix de transmissions BDSL de 6 et 11 rapports, de freins à air, en configuration de 4x2 et 4x4, et en option un imposant filtre à air extérieur avec prise d'air haute, pour l'exportation en Afrique. En porteur de 19 tonnes de PTAC.

Au début des années 1980, les noms de Berliet et Saviem disparaissent définitivement des calandres des poids lourds. Ces deux marques ne forment désormais plus qu'une seule entité : Renault Véhicules Industriels (RVI).

Les véhicules conçus par Berliet seront encore produits une quinzaine d'années pour certains, mais intégrés dans la gamme de Renault série R.

Épilogue

Berliet, constructeur implanté en région lyonnaise (notamment à Vénissieux) et à Bourg-en-Bresse, aura été un des constructeurs les plus marquants de l'histoire du poids lourd français, en étant à l'origine de nombreuses innovations : bus à plancher surbaissé (modèle PR100), nouvelles suspensions des poids lourds (avec le Stradair) ou encore conception avancée de ses cabines (avec la gamme RELAX).

Le sigle

Le sigle qui illustre cet article est le dernier réalisé. Il représente une locomotive stylisée. Sur un camion Berliet qui servit sur la Voie sacrée, exposé au Mémorial de Verdun on voit très bien l'ancien sigle qui représente clairement une locomotive. L'activité de constructeur de locomotives de Berliet est resté très marginale, avec tout au plus la production de quelques Locotracteurs.

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