Paris - Roissy-Charles-de-Gaulle |
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Code AITA CDG |
Code OACI LFPG |
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Pays |
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Ville desservie |
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Nom cartographique |
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Type d'aéroport |
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Gestionnaire |
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Altitude |
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Latitude |
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Longitude |
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Superficie |
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Information aéronautique |
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Pistes | |||
Direction | Longueur | Surface | |
mètres | pieds | ||
08L/26R | 4 215 | 13 829 | Béton bitumineux |
08R/26L | 2 700 | 8 858 | Béton |
09L/27R | 2 700 | 8 858 | Béton bitumineux |
09R/27L | 4 200 | 13 780 | Béton bitumineux |
Catégories | |||
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Listes | |||
Par nombre de passagers |
L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, parfois appelé Paris-Charles-de-Gaulle, abrégé par le sigle CDG (code AITA : CDG ; code OACI : LFPG), est un aéroport francilien situé à 23 kilomètres au nord-est de Paris. Premier aéroport français, il tient son nom de la commune de Roissy-en-France dont il occupe une partie du territoire et du général Charles de Gaulle (1890-1970), qui fut chef d'État français.
L'aéroport génère 10 % de la richesse créée en Île-de-France et assure l'emploi de 85 000 salariés [2].
L'aéroport s'étend sur les départements du Val-d'Oise (Roissy-en-France), de la Seine-Saint-Denis (Tremblay-en-France) et de Seine-et-Marne (Mauregard, Le Mesnil-Amelot et Mitry-Mory). Il occupe une surface de 3 200 hectares, emploie 80 000 salariés dans 700 entreprises pour plus de 200 métiers répartis dans 11 principaux secteurs d'activités. Il s'agit d'un aéroport d'avenir par ses possibilités d'extension grâce à la grande surface des terrains acquis lors de sa construction.
Le trafic passagers en 2003, s'est réparti selon les aérogares :
Près du tiers des passagers étaient en correspondance (alors qu'à l'origine la plateforme avait été conçu principalement pour desservir la région parisienne d'où les projets et construction en cours de terminaux dédiés à la correspondance voir ci-dessous).
En 2006, 532 961 mouvements d'avion soit +3,8 % et 56 849 567 passagers soit +5,7 %.
Le trafic passagers (locaux) sur l'ensemble des Aéroports de Paris (Orly compris) en 2003 a concerné à 56 % Air France, 2,8 % Corsairfly, 2,7 % easyJet, 2,3 % British Airways, 2,1 % Alitalia, 1,9 % Iberia, 1,7 % Lufthansa.
Constatant une croissance rapide du transport aérien de passagers, les pouvoirs publics ont entrepris dès 1962 d'identifier de vastes terrains suffisamment éloignés de l'agglomération et susceptibles d'accueillir de nouvelles infrastructures aéroportuaires devant la saturation annoncée de l'aéroport d'Orly et de l'aéroport du Bourget, qui avaient étés créés à l'époque de la Première Guerre mondiale. Les perspectives d'évolution du trafic prévoyaient, à l'époque, un doublement du trafic tous les 5 ans, soit 12 millions de passagers à l'échéance 1975-1980.
Un arrêté interministériel du 16 juin 1964 décida la création de l'aéroport " Paris Nord " sur une large zone à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Paris [3]. Cette zone offrait de multiples avantages : les destructions à prévoir étaient très limitées vu la taille de l'emprise (une seule grosse ferme), et elle permettait de réaliser des extensions une fois arrivé à saturation. Une cinquième piste transversale a ainsi été intégrée dans le plan de masse de Roissy-CDG dès la fin des années 60. La construction s'acheva en 1974, après dix ans de travaux.
Fortement inspirée des années 1970 pour les terminaux 1 et 2, l'architecture des aérogares reprend un style moderne et novateur pour l'époque.
La première aérogare est bâtie comme une sorte de pieuvre. Elle est constituée d'un élément central circulaire autour duquel sont disposés des satellites qui accueillent les avions.
Les passagers rentrent dans le bâtiment central par des bretelles d'accès automobiles qui desservent les différents étages. Le bâtiment comporte principalement 5 étages. Les départs (enregistrement des passagers et des bagages) se font au niveau inférieur (2e étage). Les arrivées (récupération des bagages, formalités d'importation douanières) au niveau supérieur (4e étage). Le niveau intermédiaire (3e étage) est consacré aux formalités douanières d'exportation et permet l'accès aux " satellites ", qui sont les terminaux d'embarquement proprement dit. Le 1er étage (le plus bas) est principalement constitué de commerces. Enfin le cinquième étage et les suivants sont des parkings ou des étages réservés aux administrations (dernier point à confirmer).
Le passage entre les 2e, 3e et 4e étages se font grâce à un enchevêtrement de tapis roulants disposés au centre du bâtiment. Ces tapis passent par dessus une cour et sont donc à ciel ouvert. Chaque tapis est recouvert d'un tube transparent permettant l'isolation du tapis entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment. Ces tapis roulants ont souvent été utilisés par le cinéma.
Le troisième étage permet l'accès aux 7 satellites. La place du 8e (comparaison avec la pieuvre) est en fait prise par les bretelles d'accès automobiles. Ces satellites sont accessibles par un long tunnel au bout duquel on retrouve une dizaine de portes d'embarquement (par satellite). Chacun de ces tunnels représente donc un tentacule de la pieuvre. Ils sont longs et entourés d'un tube de béton. Le tapis roulant est constitué de deux pentes pour former une vallée. Ce creux permet en fait de faire passer le tunnel sous le tarmac, et laisse donc la place pour les avions autour du satellite.
La conception originale du bâtiment ne permet pas de ménager une grande zone de transit. Il n'y a pas de grand hall au sein du bâtiment, contrairement à d'autres conceptions d'aéroports plus classiques, ce qui rend son exploitation plus compliquée lors de vols en correspondance. Le parcours à pied des passagers est également important pour la montée dans l'appareil ou pour sa descente puis la récupération des bagages. Ajoutons que de nombreux visiteurs ont été déroutés et déçus de ne pouvoir apercevoir les avions... Néanmoins, des travaux sont en cours de réalisation et permettront peut-être de pallier ce problème.
Également dessinée par Paul Andreu, la seconde aérogare est inaugurée en 1982 (halls 2A et 2B) adopte la philosophie des aérogares modulables. La construction du hall 2D (1989), du 2C (1993) de la première péninsule du 2F (1999) accompagnent le développement de son principal exploitant : Air France.
Une partie de la jetée d'embarquement du terminal 2E, le plus récent des terminaux de l'aérogare, s'est effondrée le 23 mai 2004 à 7:00, à peu près un an après sa mise en service, faisant 4 morts et 3 blessés. Son audace architecturale fut alors l'objet d'une polémique. Principalement constitué de verre, il repose sur des piliers de béton, et est composé d'une armature métallique.
Actuellement (janvier 2007) seule une partie de l'aérogare 2E est ouverte (la moitié de la zone d'enregistrement, l'embarquement se faisant par autobus). Une salle d'embarquement temporaire a été construite à côté de la jetée de l'aérogare 2E, reliée à la zone de sécurité par un passage couvert. Une deuxième salle d'embarquement a été ensuite construite au nord du terminal 2F afin d'accueillir une partie des passagers enregistrant au 2E (transit en bus avec une durée de trajet de 10 minutes).
La jetée d'embarquement endommagée est en train d'être entièrement détruite et reconstruite pour une réouverture prévue en mars 2008.
L'aérogare 2 est donc actuellement composé de 6 terminaux ou modules (A,C,E disposés au sud et B,D,F disposés au nord séparé par une voie rapide et des parkings) et d'un satellite d'embarquement (alpha) relié au terminal A par une passerelle. Entre les terminaux C, D, d'un côté et E, F de l'autre, il y a la Gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV.
Anciennement dénommée T0 (zéro) mais ce nom n'étant pas " très commercial " il fut changé en T9 (car il était neuf), finalement par question de logique la troisième aérogare fut renommée Terminal 3. Construite comme une sorte de hangar, elle est destinée à accueillir les vols charters et les compagnies low-cost.
Elle est constituée d'un grand hangar en tôle percé de salles d'embarquement. On peut rejoindre ce terminal depuis la sortie du RER " Charles de Gaulle 1 " directement à pied via un passage prévu à cet effet (compter 3 minutes de marche).
Un nouveau satellite d'embarquement appelé S3 et baptisé " Galerie Parisienne " à été aménagé à l'est de l'ensemble (ouverture progressive entre juin et octobre 2007), ce satellite disposé perpendiculairement aux terminaux actuels sera consacré en priorité à la correspondance rapide entre avions court-moyen courrier et long courrier, il permettra en particulier l'embarquement simultané de 6 A380. Il sera relié au terminal 2F par une série de tapis roulant permettra l'acheminement des passagers et au terminal 2E par un système de navette automatique CDGVAL. L'enregistrement ou la sortie des passagers qui ne seront pas en correspondance se fera par le terminal 2F pour l'Espace Schengen et 2E pour les vols internationaux. Le terminal S3 a été inauguré le mardi 26 juin 2007 par Nicolas Sarkozy[4].
La construction du terminal 2E (anciennement nommé 2-G) est finalisée. Les travaux de terrassement ont commencé en septembre 2006, et la première pierre a été posée le 1er mars 2007[5]. Ce terminal, situé encore plus à l'est, sera dédié aux compagnies régionales (qui utilisent déjà actuellement les places de stationnement situés dans cette zone).
Un autre satellite (S4) est également en projet sur le même modèle que le S3, à l'exception qu'il pourra accueillir sept A380, il sera situé entre le satellite S3 et le terminal 2G. ADP prévoit une mise en service en 2012.
De plus, le CDGVAL reliant l'aérogare 1 à l'aérogare 2 en passant par les parking PX, PR et Roissypôle, est en service depuis le 4 avril 2007.
Les moyens d'accéder à l'aéroport se sont accrus depuis son ouverture.
En effet, on peut aujourd'hui y accéder :
La liaison entre les parkings et les différents aérogares/terminaux est assurée par un système performant de métro automatique gratuit, la ligne 1 du CDGVAL.
Elle possède 5 stations :
La ligne 1 du CDGVAL, mis en service le 4 avril 2007, remplace les anciennes navettes de desserte interne par autobus qui étaient antérieurement organisées par Aéroports de Paris.
Celles-ci auraient du être remplacées par un autre projet de transport guidé automatique, le SK 6000. Ce système construit dans les années 1990, a été un échec et fut abandonné en 1999 avant même d'avoir été mis en service, les essais ayant mis en évidence un manque de fiabilité du système. Le gros œuvre du SK 6000 a pu être partiellement utilisé pour le CDGVAL, limitant ainsi le lourd impact financier de l'échec du SK 6000
L'amélioration du réseau ferroviaire européen à grande vitesse et la limitation de plus en plus stricte des vols de nuit amènent une réflexion sur l'avenir du fret à courte et moyenne distance. L'idée de transporter des marchandises de nuit par le rail au lieu d'utiliser l'avion sur des relations qui deviennent assez rapides fait son chemin. Un groupe de travail, appellé Carex (Cargo Rail Express), a ainsi été créé pour mettre en œuvre des TGV de marchandises en créant une gare fret à Roissy[6].
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En nombre de vols commerciaux:
En nombre de passagers:
L'Aéroport constitue un pôle d'emploi majeur de l'Île-de-France, puisque 80 000 salariés y sont recensés en 2005/2006, soit un quasi-doublement en 10 ans.
Statistiquement, un million de passagers créeraient désormais 1 500 postes, soit 150 de plus qu'en 2000.
Les salariés sont domiciliés :
75 % des salariés sont en horaires décalés, et l'inadaptation des transports en commun en ce qui concerne à la fois l'origine géographique des salariés et leurs horaires atypiques fait qu'ils utilisent à 90 % une voiture individuelle pour se rendre à Roissy. Outre le problème environnemental que cela pose, cette situation rend difficile l'accès à l'emploi aéroportuaire de ceux qui n'ont pas une solution individuelle de déplacement : les jeunes, les précaires[7]...
Outre les transports collectifs traditionnel, tels que le RER ou les lignes de bus et cars qui desservent la zone aéroportuaire, il faut noter qu'existe, depuis une dizaine d'année, un système de transport à la demande, Allobus , exploité par les Courriers de l'Île-de-France sur sur quatre lignes reliant le pôle économique à Tremblay-en-France, Sarcelles, Villiers-le-Bel et Goussainville. Ce réseau qui fonctionne 24 heures sur 24, a 4 500 utilisateurs réguliers et assure 445 000 déplacements par an.
Malgré le déficit de ce service, qui atteignait 1,7 million d'euros, le Stif et les collectivités ont décidé de doubler leur aide pour maintenir ce service. L'exploitant a également décidé de contribuer à la prise en charge du déficit[8].
Par ailleurs, 20 000 à 30 000 personnes travailleraient en Ile-de-France dans des entreprises dont l'activité est directement liée à l'aéroport. Ces entreprises sont principalement localisées à Tremblay-en-France, Villepinte et Roissy-en-France.
Mehran Karimi Nasseri, un réfugié iranien, a vécu dans l'aérogare 1 entre 1988 et août 2006. Il était prisonnier de fait de l'aéroport à cause d'un changement de régime dans son pays d'origine. Son histoire a été immortalisée par le film The Terminal dans lequel Tom Hanks a joué le rôle d'un réfugié dans une situation similaire. Il a été hospitalisé en 2006 pour une raison inconnue.
![]() Terminal 2F intérieur |