La Rochelle - île de Ré international airport | |||
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Code AITA LRH |
Code OACI LFBH |
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Pays |
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Ville desservie |
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Nom cartographique |
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Type d’aéroport |
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Gestionnaire |
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Longitude |
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Information aéronautique |
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Pistes | |||
Direction | Longueur | Surface | |
mètres | pieds | ||
10/28 | 2 255 | 7 398 | revêtue |
Catégories | |||
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Par nombre de passagers |
L'aéroport de La Rochelle - île de Ré est un aéroport situé à La Rochelle, dans le département de Charente-Maritime, en France.
Cet aérodrome est ouvert au trafic national et international commercial, régulier ou non, aux avions privés, aux IFR et aux VFR.
Dès le 28 janvier 1932, la Chambre de commerce et d’industrie envisage sérieusement la création d’un aéroport à La Rochelle, en complément au môle d’escale du port de La Pallice, en liaison avec les paquebots transatlantiques.
En 1933, des anciens pilotes de la première guerre, comme Pierre Vieljeux (fils de Léonce Vieljeux), Victor Lucas et Plantard, soutenus par la Ville et la Chambre de commerce, décident de créer un aéro-club et tentent de convaincre les autorités militaires de l’intérêt de l’aviation. Ces dernières vont mettre à leur disposition le terrain de Lagord en dehors des périodes de manœuvres[1]. Le terrain est aménagé pour offrir deux pistes en croix de 650 mètres, et un hangar de 400 m² y est construit en 1934.
L’aéroclub ouvre alors une école de pilotage (Georges Simenon en sera le 31e élève) et organise de nombreux meetings aériens qui rencontrent tellement de succès que cela précipite la décision de construire un aéroport, envisagée depuis janvier 1932.
Le 18 juillet 1938, après de longues études de faisabilité et le choix d’un emplacement entre La Repentie et Laleu, une décision ministérielle autorise la création de l’aérodrome, auquel l’État participe à moitié, la moitié restante étant répartie à parts égales entre la Chambre de commerce et la Ville. La même année, la société des avions Henriot signe une convention d’exploitation de l’aérodrome, ainsi que la création d’une école de pilotes et de mécaniciens ayant pour mission d’instruire les élèves au brevet de pilote militaire.
En août 1939, à peine quelques semaines avant le début de la Seconde Guerre mondiale, l’aéroport est terminé et sert alors de lieu de formation pour les pilotes.
Le 23 juin 1940, 20 000 soldats de la Wehrmacht, prennent possession de La Rochelle. Dans le contexte du Mur de l'Atlantique, l’armée allemande fait construire dès 1941 de nombreux blockhaus sur tout le littoral, ainsi qu’une immense base sous-marine[2] au port de commerce de La Pallice, destinée à abriter une flottille de sous-marins de la Kriegsmarine. L’aéroport est quant à lui réquisitionné pour les avions détecteurs de mines et les escadrilles de chasse de la Luftwaffe sécurisant la base sous-marine.
Tout au long du conflit, la base sous-marine et l’aéroport sont bombardés à plusieurs reprises par les bombardiers américains Boeing B-17 Flying Fortress et Consolidated B-24 Liberator, ainsi que par les bombardiers anglais Handley Page Halifax et Avro Lancaster qui y larguent les premières bombes Tallboy (5 tonnes) et Grand Slam (10 tonnes).
C’est Après-guerre, à partir de 1946, que l’aéroport prend véritablement son essor, avec la mise en service de lignes d’avions-taxis vers Bordeaux, Lyon, Nantes et Paris. En 1961, il est équipé d’une piste en dur, et en 1966 d’une aérogare. Les premières liaisons régulières vers Paris se font à partir de 1967.
Le succès du transport aérien entraîne l’arrêt de l’exploitation des trains directs spéciaux, reliant Paris à La Rochelle et au port de La Pallice, en 1962.
L’aéroport, en accueillant les compagnies Ryanair, Airlinair, Flybe, Jet 2, EasyJet et prochainement Aer Arann, est le seul aéroport français avec ceux de Marseille et de Mulhouse-Bâle à réunir les deux plus importantes compagnies aériennes à bas prix.
Il propose des lignes quotidiennes à destination de Birmingham, Bristol, Dublin, Londres Stansted et Gatwick, Lyon, Southampton, et bientôt Glasgow, Édimbourg, Leeds et Cork ainsi que des liaisons hebdomadaires ou ponctuelles vers Ajaccio Marrakech, Palma, la Tunisie et la Crète
Les modalités de financement de l'aéroport et de subventionnement de certaines compagnies a donné lieu à un litige opposant la Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle, gestionnaire de l'aéroport, et le département de Charente-Maritime, financeur pour partie. Saisie par la CCI, la Chambre régionale des comptes de Poitou-Charentes a rendu un avis le 26 juillet 2007 donnant en partie raison à la CCI.
L'aéroport de La Rochelle a transporté 180 927 passagers en 2006, soit une progression de 41,8 % du trafic par rapport à 2005, et de 18,5% par an sur les cinq dernières années. C'est l'aéroport le plus important de la région, devant celui de Poitiers. Actuellement, l'aéroport de La Rochelle est l'un de ceux qui enregistrent les plus fort taux de croissance du trafic passager. Le trafic devrait d'ailleurs doubler d'ici 2015.
Passagers | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | Variation 07/06 | Variation 07/02 |
Internationaux | 56 191 | 52 326 | 92 248 | 117 325 | 164 854 | 201 122 | 22 % | 40 % |
Nationaux | 35 535 | 41 445 | 8 094 | 10 238 | 16 110 | 18 966 | 17,7 % | -17,8 % |
Transit | 128 | 31 | 62 | 0 | 16 | 489 | 2956,3 % | 99,3 % |
Total | 91 854 | 93 802 | 100 404 | 127 563 | 180 980 | 220 088 | 21,6 % | 23,8 % |
low-cost | ... | ... | 89427 | 115987 | 163920 | 199739 | 21,9 % | ... |