Aéroport international Hartsfield-Jackson | |||
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Code AITA ATL |
Code OACI KATL |
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Pays |
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Ville desservie |
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Nom cartographique | |||
Type d’aéroport |
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Gestionnaire |
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Altitude |
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Latitude |
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Longitude |
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Superficie |
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Pistes | |||
Direction | Longueur | Surface | |
mètres | pieds | ||
09R/27L | 2 743 | 9 000 | béton bitumineux |
09L/27R | 3 624 | 11 889 | béton bitumineux |
08R/26L | 3 048 | 10 000 | béton bitumineux |
08L/26R | 2 743 | 9 000 | béton bitumineux |
10/28 | 2 743 | 9 000 | béton bitumineux |
Catégories | |||
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Listes | |||
Par nombre de passagers |
L’Aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta (code AITA : ATL ; code OACI : KATL) est le plus grand aéroport des États-Unis et du monde pour son trafic.[1] Il est l'aéroport principal d'Atlanta, en Géorgie.
Son nom vient des anciens maires d'Atlanta William B. Hartsfield (1890-1971) (qui a participé à la transformation de l'aéroport) et de Maynard Jackson (1938-2003) (premier maire afro-américain de la ville, qui a participé à la modernisation de l'aéroport)
En 1909, Hartsfield était un circuit de course automobile qui appartenait au fondateur de Coca-Cola et maire de la ville, Asa Griggs Candler. Il avait acheté les rares terrains plats de la ville.
L'aéroport est ensuite devenu municipal. Mais c'est surtout à la fin des années 1970 qu'il a pris son essor. Une étude ayant montré que les vents de travers ne soufflaient intensément que quelques heures par an, l'architecte a proposé de supprimer les pistes transversales. Cela a permis de n'avoir que des pistes parallèles les unes aux autres. Grâce à cette configuration, l'aéroport a pu s'étendre. C'est le premier aéroport du monde et tous les avions sont au contact, c'est à dire que les passagers n'ont pas besoin d'emprunter un bus ou une navette à la sortie de l'appareil.
Entre les terminaux, l'architecte a ajouté un train. Il est pourvu d'une voix qui énonce l'alphabet pour que personne n'oublie de descendre à son terminal : B comme Bravo, C comme Charlie.
En 2007, l'aéroport a été moins atteint que les autres aéroports américains par les retards et l'engorgement du ciel. Le miracle tient à la cinquième piste. En mai, l'aéroport a inauguré cette nouvelle piste qui recouvre 8 voies d'autoroute. Les retards dus à l'encombrement ont diminué de 78 %. Du 25e rang pour la ponctualité, il est passé au 4e. Pour que les contrôleurs aériens puissent voir la piste, il a fallu construire une nouvelle tour de contrôle. Elle fait 122 mètres de haut. C'est la plus haute de toute l'Amérique du Nord, la 4e du monde. La municipalité, qui gère l'aéroport, a aussi investi dans une voie de dégagement, dite Taxiway Victor, qui permet, sur la piste la plus au nord, à un avion d'aller se garer pendant qu'un autre atterrit, en passant 10 mètres en contrebas de la piste. Un seul équipement semblable existe ailleurs, à l'aéroport de Francfort[2].
La mondialisation a atteint doucement Atlanta. En 1978, la compagnie nationale belge Sabena a été la première compagnie étrangère à être représentée. Jimmy Carter, le nouveau président, était un ami du consul général de Belgique. Par contre la direction de l'aéroport a indiqué en 2006 qu'elle n'envisageait pas, pour des raisons de coûts, d'adapter son aéroport pour accueillir les nouveaux Airbus A380.[3]
C'est à Atlanta qu'a véritablement été lancé le concept de hub aérien dans les années 70.[2] Actuellement la compagnie Delta Airlines gère le plus grand hub du monde pour une compagnie aérienne avec plus de 1 000 vols par jour[2]
La majorité du trafic est domestique, Atlanta servant de hub.
Trafic global 2006 :
Trafic domestique 2006 :
Trafic international 2006 :
32 compagnies aériennes sont présentes sur l'aéroport :