Voici ce qui se passe lorsqu'un chat mange trop

Publié par Redbran,
Source: Journal of Animal ScienceAutres langues:
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L'obésité féline, un fléau grandissant, menace aujourd'hui près de 60% des chats aux États-Unis. Ce constat alarmant, issu du Rapport 2022 sur l'État de l'Obésité des Animaux Domestiques aux États-Unis, soulève de sérieuses préoccupations quant aux répercussions sur la santé des félins.


Image d'illustration Pixabay

En effet, tout comme chez les humains, l'excès de poids chez les chats entraîne divers problèmes de santé. Une étude récente, publiée le 29 septembre dans le Journal of Animal Science, révèle des altérations du système digestif, un risque accru de diabète de type 2 et d'inflammation chronique.

Kelly Swanson, professeur de nutrition humaine à l'Université de l'Illinois Urbana-Champaign, met en lumière cette problématique: prévenir l'obésité féline pourrait aider à éviter ou retarder de nombreuses autres complications de santé.

L'étude a exploré les effets de la suralimentation en observant 11 chattes adultes stérilisées, nourries à volonté avec de la nourriture sèche standard. Pour comparaison, d'autres chats ont reçu un régime contrôlé. Le score moyen de condition corporelle (BCS) des chats ayant trop mangé a grimpé de 5,41 à 8,27 sur une échelle de 9 points après 18 semaines, les rendant en surpoids de 30%.

Les chercheurs ont noté une augmentation de la production de selles et du temps de transit gastro-intestinal, mesuré par l'ingestion d'un colorant vert non digestible. Cette accélération a entraîné une baisse de l'efficacité digestive, affectant la composition du microbiote fécale. Des changements significatifs ont été observés, notamment une augmentation des bactéries Bifidobacterium, bénéfiques pour l'immunité, et une diminution des Collinsella, utiles dans la dégradation des fibres.

Étonnamment, ces modifications diffèrent de celles observées chez les humains en surpoids. D'autres recherches sont nécessaires pour comprendre ces divergences.

Enfin, une acidification accrue des selles a été relevée, signe d'une absorption médiocre des glucides et des graisses. L'étude, de courte durée (18 semaines), n'a pas permis l'apparition de problèmes de santé à long terme. À la fin, tous les chats ont été soumis à un régime amaigrissant pour retrouver un poids sain.
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