Vers des implants médicaux énergétiquement autonomes

Publié par Redbran le 24/10/2017 à 12:00
Source: CNRS-INC
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Alimenter un système électronique comme un pacemaker en puisant l'énergie dans des fluides physiologiques pourrait révolutionner le développement d'implants biomédicaux. C'est déjà le cas des biopiles enzymatiques qui peuvent produire de l'électricité à partir de glucose et d'oxygène. La convergence de leurs performances croissantes avec la diminution des demandes en énergie de l'électronique permet maintenant d'envisager la construction d'appareils électroniques intégrables dans des organismes vivants.


C'est ce que viennent de réaliser des chercheurs du Centre de recherche Paul Pascal (CNRS), de l'Institut des sciences moléculaires (CNRS/Université de Bordeaux/Bordeaux INP), du Max-Planck Institute for intelligent systems et de l'Institute for microelectronics (Stuttgart). Ils ont mis au point une puce électronique pouvant être alimentée par leur nouvelle micro-biopile enzymatique implantée en conditions physiologiques, comme dans un organisme vivant. Une petite goutte de solution de glucose est même capable de faire marcher le circuit électronique pendant plusieurs heures !
Ces résultats sont publiés dans Lab on Chip.

Référence publication:
Andrew G. Mark, Emmanuel Suraniti, Jérôme Roche, Harald Richter,
Alexander Kuhn, Nicolas Mano & Peer Fischer
On-chip enzymatic microbiofuel cell-powered integrated circuits
Lab on a Chip 26 avril 2017
DOI: 10.1039/C7LC00178A

Contact chercheur:
Nicolas Mano, Centre de recherche Paul Pascal – Pessac
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