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Pour avoir une meilleure durée de vie, réduisez votre consommation de charcuterie ! C'est la revue BMC Medecine qui vient de dévoiler que la charcuterie réduirait la longévité. L'étude a été réalisée par l'équipe de Sabine Rohrmann de l'Université de Zurich. Pour faire ressortir ce résultat, près de 45000 personnes ont été suivies de près. Parmi les viandes transformées pointées du doigt, on notera les saucisses, les jambons, les bacons et les salamis.Le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires et de cancers augmente de 44% si vous prenez plus de 150 grammes de charcuterie par jour. Pour éviter certaines maladies, il faut s'en tenir à 10 ou 20 grammes par jour en moyenne. Les personnes qui mangent régulièrement ces viandes transformées ont tendance à délaisser les fruits et les légumes et optent souvent pour la cigarette et l'alcool.
En plus d'être riches en cholestérol, les charcuteries sont également préparées avec des nitrates qui sont fortement liés à l'apparition du cancer colorectal et de l'estomac. Une étude publiée en 2010 a également démontré que 50 grammes de saucisson par jour augmenteraient le risque de maladies cardio-vasculaires de 42%. Vu les conséquences de la consommation excessive de charcuterie, il serait bénéfique pour la santé de réduire la consommation de charcuterie et de viande rouge à 300 - 600 grammes par semaine en moyenne.
Référence:
"Meat consumption and mortality - results from the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition" ; Sabine Rohrmann, Kim Overvad, H B Bueno-de-Mesquita, Marianne U Jakobsen, Rikke Egeberg, Anne Tjonneland, Laura Nailler, Marie-Christine Boutron-Ruault, Françoise Clavel-Chapelon, Vittorio Krogh, Domenico Palli, Salvatore Panico, Rosario Tumino, Fulvio Ricceri, Manuela M Bergmann, Heiner Boeing, Kuanrong Li, Rudolf Kaaks, Kay-Tee Khaw, Nicholas J Wareham, Francesca L Crowe, Timothy J Key, Androniki Naska, Antonia Trichopoulou, Dimitirios Trichopoulos, Max Leenders, Petra HM Peeters, Dagrun Engeset, Christine L Parr, Guri Skeie, Paula Jakszyn, María-José Sánchez, José M Huerta, M L Redondo, Aurelio Barricarte, Pilar Amiano, Isabel Drake, Emily Sonestedt, Göran Hallmans, Ingegerd Johansson, Veronika Fedirko, Isabelle Romieux, Pietro Ferrari, Teresa Norat, Anne C Vergnaud, Elio Riboli et J Linseisen ; BMC Medicine, 7 mars 2013.
Voir l'article en anglais: http://www.biomedcentral.com/1741-7015/11/63
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