SEIS, le sismomètre français de la sonde martienne InSight

Publié par Redbran le 17/02/2019 à 14:00
Source: ESA
1
Restez toujours informé: suivez-nous sur Google Actualités (icone ☆)

InSight (INterior exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport), la mission de géophysique du Programme Discovery de la NASA, s'est posée sur Mars le 26 novembre 2018. L'objectif de cet atterrisseur, dont la mission doit durer deux ans, est d'étudier la structure interne de Mars afin de mieux comprendre comment se forment les planètes rocheuses.

InSight embarque notamment parmi ses instruments le sismomètre français SEIS (Seismic Experiment for Interior Structures). Ce dispositif mesurera l'activité tectonique de Mars, ce qui permettra d'en déduire des informations sur sa structure (taille du noyau, épaisseur du manteau...). Les impacts de météorites seront également analysés, via les ondes sismiques générées.

Après son atterrissage réussi sur Mars, la sonde InSight a pris ses premières photos, ouvert ses 2 panneaux solaires de 2,2 m de diamètre, chargé ses batteries et vérifié l'état de santé de tous ses sous-systèmes. Le 30 novembre 2018, le test de "bonne santé" envoyé depuis la Californie à son instrument principal, le sismomètre français SEIS, a permis de vérifier qu'il a bien survécu à la traversée de l'atmosphère et au contact avec la surface de la planète rouge.


Le sismomètre SEIS a été déposé sur le sol de la planète Mars par l'atterrisseur InSight le 19 décembre, après sept jours de préparation. Avec d'énormes précautions, le grappin, jusque-là fixé au bout du bras robotique et installé à l'extrémité d'un câble en acier d'environ 15 cm de long, a été libéré puis est venu saisir l'instrument le 16 décembre. Les télécommandes de déploiement ont ensuite été envoyées le lendemain. SEIS a été soulevé depuis le pont de l'atterrisseur pour être amené très lentement jusqu'au sol, en tirant derrière lui son câble blindé, relié à un boîtier électronique resté, lui, bien "au chaud" sur l'atterrisseur. SEIS a été déposé à environ 1,60 m devant l'atterrisseur.

SEIS a ensuite été recouvert le 2 février de son bouclier de protection contre le vent et les basses températures, un large dôme blanc équipé de 3 pieds et d'une jupe de protection en cotte de maille conçue pour épouser parfaitement le relief du sol. Les ingénieurs et chercheurs du JPL, du CNES, et de la communauté scientifique française de SEIS, peuvent à présent tester et "régler" le sismomètre, afin qu'il puisse commencer sa longue vie martienne en enregistrant les moindres soubresauts de la planète.

Le CNES a supervisé le développement de SEIS, en partenariat avec l'Institut de Physique du Globe de Paris, SODERN (groupe EADS), l'Institut Fédéral Suisse de Technologie, le Max Planck Institute for Solar System Research, l'Imperial College et le Jet Propulsion Laboratory.

Cet article est une compilation d'actualités parues sur le site du CNES consacré à InSight et SEIS: https://insight.cnes.fr/fr


Le dôme protecteur du sismomètre SEIS de la sonde NASAInSight
Page générée en 0.299 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise