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L'ambition de la JR Central peut s'expliquer par la saturation de la ligne qui relie Tokyo à Osaka empruntée chaque jour par plus de 390.000 passagers, soit près de 300 rames quotidiennes. Le Shinkansen (le train à grande vitesse japonais) circule à 270km/h mais une augmentation de sa vitesse s'avère techniquement difficile sur les rails classiques. De plus, 220 des 550 km de voies sont situées dans des zones à haut risque sismique, d'où la nécessité de construire un second réseau ferroviaire pour palier à une éventuelle coupure de la ligne qui entraînerait une catastrophe économique pour le Japon.
Le coût de revient de la nouvelle ligne est d'environ 8000 milliards de yens (50 milliards d'euros) pour les seules infrastructures. La JR Central a sollicité une aide de l'Etat pour financer le projet jugé "d'intérêt national". Elle prévoit par contre de régler seule les 700 milliards de yens nécessaires à la construction des rames. La réalisation du projet dépend donc grandement des aides que va pouvoir débloquer la JR Central auprès du gouvernement et des collectivités locales.
La ligne d'essai du Maglev comporte à l'heure actuelle 18,4 km de rail à sustentation magnétique. La JR Central a obtenu en janvier le financement pour 2016 de l'extension de la ligne à 42,8 km qui serait intégrée dans le parcours final du nouveau Chuo Shinkansen si le projet voit le jour.