Exxon Mobil - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs est disponible ici.
[1]
Forme juridique : société publique côtée en bourse (NYSE Euronext : XOM)
Création : 1999 (fusion[2])
Dates clés : 1882: Standard Oil Trust

1911: dissolution par la cour suprême (Standard Oil of New York et Standard Oil of New Jersey)

1966: Mobil Oil Corp

1972: Exxon Corporation

Siège social : Irving (Texas)
Personnes-clés : M. Rex W. Tillerson (PDG et CEO), M. Donald D. Humphreys (vice président, directeur financier, membre du comité de financement), M. Mark W. Albers (Vice Président)
Actionnaires : Barclays Global Investors, State Street Global Advisors, Vanguard Group, Fidelity Management and Research, JP Morgan Chase & Company, Axa, Mellon Financial Corporation, Capital Research and Management Company, Wellington Management Company.
Secteurs d’activité : raffinage et distribution d'hydrocarbures (81,7% du CA), pétrochimie (9,3%), exploration et production d'hydrocarbures (9%).[3]
Filiales : Esso SAS (82,89 %)
Effectif : 106'400
Capitalisation : $474,032 milliards USD
Fonds propres : $113,844 milliards USD
Chiffre d’affaires : $377,735 milliards USD (2006)
Bénéfice net : $39,500 milliards USD (2006)
Site Web : http://www.exxonmobil.com

Exxon Mobil ou ExxonMobil (nommée Esso au Canada, en France, en Suisse, en Belgique et en Afrique) qui siège à Irving dans la banlieue de Dallas, est une société pétrolière et gazière états-unienne. Elle résulte de la fusion le 30 novembre 1999 d'Exxon Corporation et de Mobil Oil Corporation (respectivement numéros 2 et 3 mondiaux à l'époque derrière Shell). Elle est ainsi devenue l'entreprise la plus riche du monde: son chiffre d'affaire est équivalent au PIB de la Suisse et est ainsi superieur à celui de 179 des 195 pays reconnus par l'ONU[4]. Exxon Mobil est aussi la plus grosse capitalisation boursière du monde, elle représente environ 2% de la capitalisation du NYSE. Exxon Mobil est donc la plus grosse des "supermajors" pétroliers dont les champs pétroliers et gaziers abritent l'équivalent de près de 22,4 milliards de barils[5] ce qui constitue les réserves prouvées les plus importantes pour une entreprise privée.

Activités

Elle possède 45 raffineries dans 25 pays qui ont une capacité de distillation de 6,3 millions de barrils de pétrole par jour. Elle dispose en outre de 42 000 stations-service dans plus de 100 pays sous les marques Exxon, Esso et Mobil. ExxonMobil est aussi un producteur majeur de produits pétrochimiques.

Implantation

L'une des raffineries en France se trouve à Port-Jérôme, en bord de La Seine en amont du Pont de Tancarville (Seine-Maritime)

Aux États-unis, la Exxon Mobil Baytown Refinery est la plus grosse de cette compagnie suivi de la Exxon Mobil Baton Rouge Refinery.

Histoire

  • John D. Rockefeller crée la Standard Oil en 1870, qui contrôle la moitié de la distribution du pétrole mondial en 1900 et 85 % du volume intérieur des USA en 1904. Profitant de ce monopole sur la distribution, il fait pression sur les producteurs pour faire baisser le prix de vente.
  • En 1911, l'État fédéral américain condamne la Standard Oil à la dissolution pour violation des lois antitrust.
  • La compagnie résultante fait partie dudit "cartel des sept sœurs" jusque 1959
  • La Standard Oil deviendra Esso, dérivé de ses initiales, puis Exxon. En Europe et au Canada le nom "Esso" reste conservé.

Contre l'attribution du réchauffement climatique

Exxon a jusque ici réussi, en finançant un nombre important de chercheurs pour qu'ils défendent la thèse d'un réchauffement naturel du climat, à limiter les mesures restreignant les usages énergétiques, ainsi que le développement des biocarburants, dans lesquels Exxon n'a pas d'intérêts. Ces actions ne visent pas à nier qu'il y ait un changement climatique, mais à invalider le credo concernant son attribution [6]. À ce titre, Exxon apparaît dans un groupe de pression désigné, par ses détracteurs, sous le nom de Carbon Club.

  • En 2005, le film documentaire Une vérité qui dérange souligne les liens entre Philip A. Cooney, alors qu'il jouait un rôle dans l'administration publique, et Exxon Mobil.
  • En décembre 2006, le quotidien britannique The Independent avance l'estimation de 19 millions de dollars dépensés par Exxon pour financer la désinformation climatique depuis 1998. Le site ExxonSecrets.org de Greenpeace évoque quant à lui une somme de plus de 12 millions de dollars.
  • Fin janvier 2007, le quotidien britannique The Guardian confirmait cette tendance de lobbying, publiant l'information [7] selon laquelle ExxonMobil, par l'intermédiaire d'un think tank proche de l'administration Bush dont elle assure le financement, a annoncé qu'une enveloppe de 10 000 dollars avait été proposée à un panel sélectionné de scientifiques afin qu'ils écrivent des articles contredisant les résultats du quatrième rapport du GIEC [8], en cours d'achèvement. Cette annonce parvient au même moment que la publication des résultats d'ExxonMobil pour l'exercice 2006, avec un bénéfice jusqu'alors inégalé de 39,5 milliards de dollars pour cette multinationale, essentiellement dû à la hausse des prix du pétrole observée de 2004 à 2006.

Données Financières

Données Financières en millions USD
Année 2002 2003 2004 2005
Chiffre d'affaires 204 506 237 054 291 252 358 955
Résultat brut d'exploitation 26 038 41 220 51 646 70 181
Résultat net 11 460 21 510 25 330 36 130
Dette 10 748 9 545 8 293 7 991
Source : [9]
Page générée en 0.199 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise