Beaucoup de patients atteints par le Covid-19 connaissent une perte du goût (agueusie) et/ou de l'odorat (anosmie). Plus de 500 chercheurs et chercheuses originaires de 38 pays se sont regroupés au sein du Consortium mondial pour la recherche chémosensorielle (ou GCCR pour
Global Consortium for Chemosensory Research) pour étudier ce phénomène.
© GCCR
GCCR est investi par des laboratoires ou organismes français dont les efforts seront coordonnés par Jérôme Golebiowski, professeur d'Université Côte d'Azur à l'
Institut (Un institut est une organisation permanente créée dans un certain but. C'est...) de
chimie (La chimie est une science de la nature divisée en plusieurs spécialités, à...) de Nice (CNRS/Université Côte d'Azur) et directeur du Groupement de
recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue...) CNRS (Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous son sigle CNRS, est le plus grand...) "Odorant, Odeur, Olfaction".
Le consortium lance une grande enquête internationale sous forme d'un court questionnaire (disponible en plus de 20 langues)
à destination des malades ou anciens malades du Covid-19. Les scientifiques souhaitent en priorité évaluer la
fréquence (En physique, la fréquence désigne en général la mesure du nombre de fois qu'un...) et la nature des cas d'agueusie et d'
anosmie (L'anosmie est un trouble de l'odorat qui se traduit par une perte ou une diminution forte de la...) parmi les personnes atteintes, les comparer à d'autres pathologies et initier un suivi sur le moyen et long terme.
La participation à cette enquête est volontaire et prend environ 10-15 minutes. Les
données (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent...) resteront totalement anonymes et seront stockées sur des sites sécurisés.
Attention, cette enquête n'a pas vocation à établir un diagnostic et ne propose pas de traitement.