Ces bactéries identifiées responsables des odeurs d'aisselles: vers un déodorant nouvelle génération ?

Publié par Cédric,
Auteur de l'article: Cédric DEPOND
Source: Journal of Investigative Dermatology
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Les chercheurs ont identifié que les odeurs corporelles, en particulier celles provenant des aisselles, sont générées par des bactéries qui métabolisent la sueur produite par les glandes apocrines.


Image d'illustration Pixabay

Ces bactéries, naturellement présentes sur la peau, varient d'une personne à l'autre, ce qui explique les différences d'odeurs observées. Bien que les déodorants soient couramment utilisés pour masquer ces odeurs, une équipe de chercheurs japonais de l'Université Métropolitaine d'Osaka explore une voie novatrice pour éliminer ces bactéries responsables des mauvaises odeurs.

Dans une étude publiée dans le Journal of Investigative Dermatology, ces chercheurs ont prélevé des échantillons de fluides corporels des aisselles de 20 hommes en bonne santé. Les participants ont été classés en deux groupes en fonction de l'intensité de leur odeur corporelle, avec 11 d'entre eux présentant une odeur plus prononcée. Les analyses ont révélé une augmentation des précurseurs responsables des odeurs et une prolifération de bactéries Staphylococcus hominis chez ceux du groupe présentant une odeur plus marquée.

L'équipe de recherche, dirigée par le Professeur Satoshi Uematsu et le Professeur Associé Kosuke Fujimoto de l'Université Métropolitaine d'Osaka, a ensuite étudié un bactériophage, un virus qui cible spécifiquement les bactéries, capable d'infecter S. hominis. Ils ont synthétisé une lysine à partir de ce bactériophage et ont constaté, lors d'expériences in vitro, que cette lysine ciblait uniquement S. hominis sans affecter les autres bactéries normalement présentes sur la peau.

Le Dr Miki Watanabe, de l'Université Métropolitaine d'Osaka, souligne que les odeurs des aisselles sont l'un des rares troubles dermatologiques dont les bactéries sont la principale cause. Bien que de nombreux patients en souffrent, il existe actuellement peu d'options thérapeutiques efficaces. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles thérapies pour traiter ce problème récurrent.
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