Inauguré le 8 mars 1974 après 10 ans de travaux, le premier avion se posait sur l'aéroport de Rossy Charles de Gaule le 13 mars à 6 heures du matin, c'était un Boeing 747 de la compagne TWA en provenance de New-York.
Le terminal 1 inauguré en 1974 - Illustration: Wikimedia Commons/Citizen59
Situé à 25 kilomètres au nord de Paris, l'emprise de l'aéroport s'étend sur 3 257 hectares couvrant les départements du Val-d'Oise avec les communes de Roissy-en-France et Épiais-lès-Louvres, de la Seine-Saint-Denis sur la commune de Tremblay-en-France et de Seine-et-Marne avec les communes de Mauregard, Le Mesnil-Amelot et Mitry-Mory.
L'aéroport en quelques chiffres en 2013
L'aéroport est composé de trois aérogares d'une capacité de 80 millions de passagers par an, 9 terminaux, 62 millions de passagers accueillis en 2013. Mais au delà des infra-structures pour l'accueil de passagers il possède également six gares de fret avec 2,1 millions de tonnes traitées.
Quatre pistes permettent à plus de 500 000 avions de décoller et d'atterrir chaque année jour et nuit. Il y a un décollage ou un atterrissage toutes les 90 secondes, Tout un pole économique gravite autour de l'aéroport puisque 700 entreprises sont installées sur le site avec 85 000 emplois. Paris-Charles-de-Gaulle est le 8ème aéroport mondial, le 2éme européen et le 1er aéroport français. 315 villes dans le monde sont desservies par 150 compagnies. Boutiques de luxe, restaurants gastronomiques, d'autres services en tout genre et même un SPA et un musée sont situés sur le site.
Paris-CDG Terminal 2 / Illustration: ADP
Infrastructure
L'aéroport est équipé de trois tours de contrôle et d'un système de pistes extrêmement efficace grâce à ses deux doublets orientés Est/Ouest dont la disposition physique permet une utilisation indépendante. Pour chacun des doublets, une piste est spécialisée pour les décollages, l'autre pour les atterrissages, et est dirigée par une tour de contrôle. La piste la plus longue de 4200m est dédiée au décollage, la plus courte de 2700m à l'atterrissage. La tour de contrôle nord gère le doublet nord et la tour sud le doublet sud. Ce type d'installation permet d'augmenter le nombre de mouvements, le rythme des atterrissages n'est pas contraint par celui des décollages et limite aussi les nuisances sonores occasionnées par le trafic. Le système de pistes a été adapté pour accueillir de très gros porteurs dont l'Airbus A380.
Piste 09L/27R longueur 2 700 m, et piste 09R/27L longueur 4 200 m Piste 08L/26R longeur 4 215 m et piste 08R/26L longueur 2 700 m Illusraton: Wikimdia Commons/NASA
La piste la plus longue de 4200m dédiée au décollage est la plus proche des bâtiments, la plus courte de 2700m dédiée à l'atterrissage est la plus éloignée. Cette configuration à un inconvénient, les avions qui ont atterri doivent couper la piste dédiée au décollage pour rejoindre les installations. Ils doivent remprunter une des voies de dégagement pour libérer la piste d'atterrissage et attendre au point d'arrêt obligatoire l'autorisation de la tour de contrôle pour traverser la piste de décollage.
La capacité des décollages et atterrissages prévue pour 2015-2020 est de120 mouvements par heure. L'aéroport dispose de plus de 300 postes de stationnement d'avions dont environ 130 au contact des terminaux.
Accès
L'aéroport est relié aux réseaux routiers, principalement par l'autoroute A1, A3 et la nationale 104. 27 000 places de parking sont disponibles et une gare routière est située au terminal 1. Pour les transports en commun il y a une gare TGV au terminal 2, deux stations de RER, et une navetteautomatique CDGVal relie les 3 terminaux de la plate-forme. Par ailleurs, l'État a lancé le projet d'une liaison ferroviaire directe entre le centre de Paris et l'aéroport: le CDG Express. Pour cela il sera créée une société d'études qui réunira l'État, Réseaux Ferrés de France (RFF) et Aéroports de Paris pour valider la faisabilité, la viabilité technique, juridique et financière de cette liaison.